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Un maire eurois heureux
Croisé lors de la visite du ministre démissionnaire des Armées dans un collège de Vernon pour la rentrée des classes, le maire de Vernon, François Ouzilleau indiquait au Deux Sept : « Je suis heureux que Rock In Barn se tiennent désormais à Vernon. Je le dis à double titre. Comme maire de la Ville, je peux assurer qu’il est important d’accueillir des manifestations culturelles de qualité. Avec Rock In The Barn, c’est clairement le cas. Et puis, en tant que fan de rock, j’adhère totalement à la programmation. Rock In The Barn est un festival exigeant, défricheur, curieux, classe. Et puis, ça bourrine parfois, et c’est bon ! »
« Un festival unique »
Formée à bonne école au Tétris du Havre, Hélène Doni connait son affaire. Depuis des années, elle donne une semaine de son temps pour RITB. Elle nous explique pourquoi : « J’adore la programmation rock-psyché-électro-classe qui est unique en France. » Oui, il s’agit bien là de l’une des originalités du festival qui investira le château des Tourelles le vendredi 6 et le samedi 7 septembre. Pas question de piocher dans des listes de tourneurs ou d’accepter un copier-coller d’un autre festival estival sans âme.
Fondé par les frères Carrière, RITB doit beaucoup de son originalité à Martin Carrière, son premier programmateur. En plus de son bon goût, d’un certain bagout, le bassiste et chanteur de You Said Strange se servait de son groupe comme d’un sésame pour ouvrir portes des labels indépendants, un attrape-cœur pour musiciens partageurs et aventureux.
« Un festival se travaille d’un an sur l’autre »
Depuis 2023, RITB s’est encore distingué, avec du mouvement dans l’arrière-boutique. Bookeuse talentueuse, Lena Guérard s’est vu confier la quête artistique quand Agathe Plaisance assume désormais le poste de directrice sous la présidence bienveillante d’Yves Garrot. Hélène Doni d’affirmer : « RITB est un festival dirigé par des femmes, et ça ne court pas les scènes non plus. » Pour son second rendez-vous avec les Tourelles de Vernon, Lena explique comment elle a composé son affiche musicale : « J’ai réfléchi à la programmation dès l’été 2023. Je me suis ensuite rendue dans des festivals, des petites salles pour vérifier, comme spectatrice, si les groupes qui me plaisaient étaient également emballants sur scène. Avec mon boulot, je vois passer pas mal de groupes. »
« Parité artistique »
Une fois le cahier noirci de notes et le fichier Xpress gavé de référence, place aux démarches pour faire signer tout ce beau monde : « Les contacts avec les labels et tourneurs ont été assez aisés. Rock In The Barn bénéficie d’une belle image de marque, celui d’un festival avec des artistes internationaux (Écosse, Angleterre, Belgique pour cette édition), nationaux et régionaux choisis sur un large spectre rock, depuis le punk rock jusqu’à l’électro rock en passant par le psyché. Pour des questions éthiques qui me travaillent, j’ai veillé à ce que Rock In The Barn approche la parité artistique. » Qui s’en plaindra ?
Du bon miam, du bon houblon et de la bonne compagnie
Évidemment, Rock In The Barn pousse le bon goût et dans l’assiette, et dans les verres avec des produits locaux. Comme l’année passée, le Deux Sept en sera. Et vous ? On s’y retrouve ?