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En route vers l'or Paralympique
Championne du monde d’escrime en 2022 et vice-championne d’Europe par équipe en mars 2024, Clémence Delavoipière, originaire de Boissey-le-Châtel, se prépare pour les Jeux Paralympiques avec détermination. « Je savoure la nouvelle et reprends l’entraînement de manière intensive », souligne-t-elle. Dès cette semaine, elle intensifie ses séances avec son maître d’armes, alliant préparation physique, mentale et stages nationaux. Avant les Jeux Paralympiques, son objectif est de briller à la Coupe du Monde à Varsovie en juillet.
Un parcours hors du commun
En quelques années seulement, Clémence a atteint un niveau exceptionnel, après avoir commencé l’escrime par hasard. "Je cherchais simplement à pratiquer une activité sportive. Je ne cherchais pas à atteindre un si haut niveau, mais tout s'est enchaîné très vite. » Sa famille, bien que nouvelle dans le monde du sport de haut niveau, la soutient activement. "Ma famille était là à chaque compétition et m'encourageait à chaque étape. Leur soutien est crucial. Et puis, ça motive de savoir qu'ils sont là pour me rappeler de ne pas oublier mon casque ! », plaisante Clémence.
De la découverte à l'excellence
Aurélie Aubert, souffre d’une paralysie cérébrale. Elle a découvert la boccia, grâce à son infirmière. Il s'agit d'une variante de la pétanque avec des boules en cuir . Ensemble, elles ont parcouru le globe avec le maillot de l’équipe de France. « La boccia nous a menées jusqu’au Brésil et au Canada. À chaque déplacement, je vise toujours la victoire », assure Aurélie, championne d’Armentières-sur-Avre. Quinze ans après ses débuts, Aurélie est au sommet de son art, meilleure joueuse française de boccia depuis deux ans. « Je m’entraîne dur pour cela : deux fois par semaine dans la salle de la Ruche à Verneuil et cinq heures par séance. C’est une passion de tous les instants. »
En route pour les Jeux Paralympiques
Les efforts et le talent d’Aurélie Aubert lui ont permis de décrocher une qualification pour les Jeux Paralympiques 2024. Toujours accompagnée de son coach, Claudine Llop, elle portera fièrement le maillot de l'équipe de France à Paris. « C’est un honneur ! Je vise une médaille en individuel et une autre en équipe. Croyez-moi, je travaille dur pour y parvenir. » Le Deux Sept suivra de près cette championne déterminée qui allie passion et performance. Préparez-vous à entendre parler de ses exploits, avec peut-être un petit détour par le podium !
Un duo de choc
Depuis quelques mois, à Montmal, tout le monde est « focus » sur les Jeux Olympiques. Sébastien Cavaillon, 40 ans, cavalier professionnel, est en pleine forme, tout comme son cheval, Èlipso de la Vigne. « C’est le cheval idéal qu’on recherche pour la discipline de concours complet d'équitation,le CCE. Il a un cœur énorme, une super tête, il est beau, il bouge bien pour le dressage et il saute bien même quand il est un peu fatigué. »
Au top de sa forme
Sébastien, persévérant et perfectionniste, a prouvé cette année qu’il était au top. Tous les feux sont donc au vert pour ces JO. "Seb", comme tout le monde l'appelle ici, à au haras de Montmal, situé au Bec-Hellouin, a été retenu comme "remplaçant" pour les JO. Il ne participera aux épreuves que si un des cavaliers ou une des montures se blesse. Mais figurer sur la liste des JO est déjà une grande victoire !
Ils nous ont déjà fait rêver
Hamadou M'Baye, Alexandra Ledermann et Just Kwaou-Mathey
"Pour gagner, il faut avoir faim"
« Au Sénégal, enfant, je pratiquais le football. Lors d’une compétition du type UNSS, les copains du lycée avaient besoin de quelqu’un pour le tour de piste et à la hauteur. Cela m’a plu tout de suite. Surtout de gagner. J’ai commencé l’athlé à 18 ans, mais très vite, j’ai réussi à taper des spécialistes. Premier déclic, un podium aux championnats d’Afrique. En 1988, j’ai intégré le groupe de Fernand Urtebize à l’INSEP et réussi les minima pour la Corée du Sud. » Qui aurait cru que le gamin du foot deviendrait un as des haies ?
JO : déceptions et revanches
« Défiler sur le stade olympique pour la cérémonie d’ouverture était un grand moment. Je conserve des souvenirs pleins la tête du village olympique, notamment l’espace restauration grand comme un terrain de foot. Certains copains se sont laissé piéger… par la tentation ! En 1991, je me suis blessé et suis resté 8 mois sans chausser les pointes. J’avais la tête au fond du trou. Pas de minima, pas de J.O. Certainement les moments les plus tristes de ma vie. En septembre 92, j’ai décidé de quitter l’INSEP. Les athlètes, à mon sens, étaient trop choyés. Pour réussir, il faut avoir faim. J’ai signé à Évreux et me suis entraîné tout seul pendant 4 ans. J’ai attrapé le dernier vol pour Atlanta, à Charlety, avec un dernier record à 49’83. Parfois, il faut toucher le fond pour rebondir plus haut ! »
La Passion des Chevaux
« Monter à cheval et faire des sauts d'obstacles, voilà ce qui me fait vibrer. J'aime les défis, la vitesse et surtout le contact avec les chevaux. Je suis née dans les chevaux et j'ai toujours vécu à leurs côtés. Chaque matin, je suis ravie d'avoir cette relation privilégiée avec eux. Je ne sais pas si un autre métier aurait pu me plaire autant. »
Le Chemin vers le Succès
« Devenir champion ne se décide pas du jour au lendemain. On commence par une discipline par affection, et avec l'expérience et le talent, les résultats suivent : victoires, médailles, etc. L'essentiel est de prêter attention aux micro-détails et de ne pas en faire trop, pour garder une bonne fraîcheur le jour-J. La détermination et l'envie de se dépasser sont cruciales, mais les blessures peuvent être une véritable contrainte. Après une médaille aux JO, on pense aux efforts accomplis, aux bons et mauvais moments, et aux personnes qui nous ont soutenues. Les Jeux olympiques d'Atlanta est le fruit d'un travail acharné, mais au final, c'est l'ensemble de mon palmarès qui a changé ma vie, et pas seulement les JO. »
Le sourire éclatant de Just Kwaou-Mathey va s'effacer pour quelque temps. Étoile montante de l'athlétisme français depuis sa médaille de bronze aux Championnats d'Europe sur 110 m haies, il doit renoncer aux Jeux de Paris. Lors d'un entraînement intensif avec son groupe, le jeune hurdleur a été victime d'une rupture du tendon d'Achille droit, une blessure sévère dans le monde du sport. Rapatrié rapidement, il a subi une opération et porte désormais un plâtre. « Je peux faire face à toutes les difficultés », a-t-il assuré sur ses réseaux sociaux, déterminé à revenir plus fort.