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« Monter à cheval et faire des sauts d'obstacles. J'aime les défis et la vitesse, mais surtout le contact avec les chevaux. Je ne sais pas si un autre métier aurait pu me plaire. Je suis née dans les chevaux et j'ai toujours vécu à leurs côtés. Chaque matin, je suis contente d'avoir cette relation privilégiée avec eux. »
« On ne se dit pas : "Je vais devenir champion." On commence par entamer une discipline d'affection, et seulement après l'addition de l'expérience au talent, on arrive à des résultats convaincants, des victoires, des médailles, etc. L'essentiel est de faire attention aux micros détails et de ne pas en faire trop, afin de garder une bonne fraîcheur le jour-J. »
« Dans le sens positif, la détermination et l'envie de se dépasser permettent d'accéder à nos objectifs les plus grands dans ce milieu. D'un point de vue négatif, la blessure est une véritable contrainte pour tous les cavaliers et cavalières. On est lié au cheval et nous devons être en forme simultanément lors de la compétition. »
« On pense à toutes les choses accomplies pour en arriver là. Les bons comme les mauvais moments, mais aussi aux personnes qui ont contribué à nous emmener jusqu'à l'obtention de la médaille, et au soulagement après la ligne d'arrivée. »
« Les Jeux olympiques d'Atlanta ont été un travail acharné et minutieux où rien n'a été laissé au hasard, mais les JO ne m'ont rien apporté de particulier, hormis la série de jeux vidéo Alexandra Ledermann. J'aime mettre en avant la totalité de mon palmarès, représentant l'ensemble des éléments ayant changé ma vie. Je ne suis pas du genre contemplatif des gloires passées, j'avance, tout en étant fière de mes victoires. »