Culture : Le Deux Sept était au Faverock Festival !

La première édition du Faverock Festival a connu un beau succès, le 13 septembre dernier, avec comme parrain Arno Futur, et en tête d’affiche Les Fatals Picards. Le chanteur, Paul Léger, et le bassiste, Yves Giraud, ont répondu aux questions du Deux Sept avec l'humour qui les caractérise et qui fait leur succès aussi bien sur scène que dans leurs chansons.

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Comment on vous a convaincu de venir au Faverock Festival ?

Paul Léger. C’est l’argent, une belle somme rondelette. Ils nous ont offert 10 milliards de dollars. A ce prix-là, clairement, on a accepté.

Comment vous vous préparez avant de monter sur scène ? Vous avez des habitudes, des manies ?

P. L. On s’octroie évidemment une petite bière dans l’après-midi.

Yves Giraud. Un Twix.

P.L. Beaucoup de fruits, beaucoup de légumes, très peu de viande voire pas du tout, des produits locaux. Beaucoup de sport, beaucoup de yoga, de la méditation transcendantale si on y arrive, mais pas tous les jours.

Y. G. Et de l’eau qui pique pour la pêche.

Est-ce que vous abordez un concert de la même façon en festival que dans une salle ?

P. L. On aborde toutes les scènes de manière différente même si on a l’impression qu’on fait notre spectacle. La scène en elle-même, le public, c’est toujours différent. Et tu ne sais jamais à quoi t’attendre. Tu auras beau le préparer pendant des semaines, c’est au moment où tu mets le pied sur la scène que tu vois comment ça va se passer.

Y. G. C’est toujours une surprise, une découverte. C’est ça qu’on recherche maintenant.

P. L. Nous, on a 50 ans, on a envie d’être bousculé, chahuté. Chahute-nous !

« On a envie d’être bousculé, chahuté »

Au bout de 20 ans de carrière, comment arrivez-vous à étonner votre public ?

P. L. C’est très simple : une musique de qualité, des paroles à la fois ciselés et ciselantes. 

Y. G. On s’est bonifié peut-être aussi, comme le bon vin.

P. L. On fait toujours nos chansons comme on les fait d’habitude. Notre public nous suit toujours. On en est les premiers étonnés et les premiers ravis. Si on est encore là au bout de 20 piges, c’est uniquement grâce aux gens qui nous suivent et qui nous aiment.

Y. G. Et on en profite pour leur dire merci d’ailleurs.

P. L. On leur dit merci, maintenant qu’on est milliardaire, on saura leur envoyer un T-shirt gratuit.

Chanter ici, en plein milieu de nulle part dans l’Eure, est-ce que ça ne vous inspirerait pas une chanson ?

P. L. On a déjà écrit sur les trous paumés comme Le retour à la terre et qui pourrait bien coller avec ce charmant paysage bucolique. C’est une région qu’on aime bien. Il fait méga beau et il y a des groupes sympas.

Y. G. C’est l’essence des bons petits festivals. Il faut que ce soit dans un trou au milieu d’un champ.

P. L. Nous on aime chanter en ville, à la campagne, sur un bateau, dans un avion… On est tout-terrain. On est les bulldozers de la chanson française et ce soir on va tout « bulldozériser ».